40 degrés sous zéro,
Le vent du nord brûle ma peau, les pieds gelés
300 piastres d’hydro dans l’studio c’est rendu normal
L’hiver est long, beaucoup trop jours sans vie, j’ose
même plus sortir de mon igloo, des plans pour devenir fou
Mourir sous la neige comme l’automne, I need you
sous les draps pour une autre nuit blanche you know how we do
Le sexe is real good, l’amour, la haine, tout c’qu’on n’dit pas
Les blessures derrière moi… une nouvelle époque
à moitié là, à moitié sellout, comment t’appelle ça ?
New kids on the block, c’tait mieux qu’ton Lil Pump.
Des vies entières sur l’auto-pilote, les médias
La violence qu’on affectionne, les pansements, les médocs
L’alcool, l’argent, combien d’’Likes’’ combien d’inbox
Tout ça c’t’un fuck up ça rend les gens plus tristes, ça les isolent
Le cerveau dans l’jello, laisse faire le sermon, ça devient long
Les yeux ronds comme des deux piastre on verra
Ou l’vent nous mènera, au moins il aura mes traces si tu n’vois rien.
But maybe qu’on n’est pas loin, je n’l’sais pas… au fond d’la forêt
La faim explique les moyens et il y a moyen d’se noyer
Dans l’courant, toujours en mouvement
un jour la mort nous frappe comme un coup de vent, après ça on s’en souviens
Souvent les mensonges font moins mal
J’essayais de m’enfuir à même place ça m’revient
Encore le printemps le 20 mars, un peu instable
La distance nous sépare, la route on my way back to you
me lance des messages, le paysage qui s’efface
Derrière comme des images du passé qui s’échappent…
Son corps dans un mirage, les rides comme des histoires, mon visage
marqué par les vents forts d’la vingtaine, une vraie gang de crinqués
Au coeur d’la tempête, les mains gelés, j’ai traversé la forêt sans rien dire
à personne. Anyway il n’y a personne appart une couple de loups mais tu n’les vois pas
Tu t’sens comme un appât, il y a juste le feu quand la nuit tombe, le ciel à l’infini
des étoiles par millions. Nous sortirons par l’horizon
en couleurs comme le soleil du matin, réchauffés par les tisons.
La vie est simple dans notre petit monde de bonheur,
Amènes moi loin d’la ville et des prisons…
Liberté comme mission, on s’enfuira des hommes
comme des animaux sauvages sans provisions. Mes parents avaient raison
Home sweet home, you don’t know what you got until it’s gone, so long….
Directement sorti des sentiers battus en Abitibi et du FME, Mathew James est un rappeur et musicien autodidacte de Rouyn-
Noranda. Ses tracks en oxymores anxiogènes aux fenêtres d’espoir traitent d’une génération qui a tout et rien en même temps. Sa musique traverse les époques en arrimant les racines ‘’oldschool’’ du rap aux sonorités plus actuelles, pop et nouveau genre....more
UK rapper and composer Oscar reconnects with his youth on a sleek, diaristic LP influenced by ’90s hip-hop and '00s R&B. Bandcamp New & Notable Apr 21, 2024